Exit la famille bordelique de Caroline! Je dois avouer y avoir passé du bon temps!
Direction, Punakaiki, non loin de Greymouth.
Encore plus sauvage, encore plus mystique, encore plus....
Je quitte cette maison en pagaille sans trop de regret, tout en m’étant habituée aux gens qui y vivent. J’y ai passé de bons moments à flâner, à lire (et à attendre Caroline !). Pour ce dernier jour ensemble, nous décidons de nous faire un pique-nique, non loin de ma prochaine destination, Punakaiki ! Rassasiés, Ged et Caroline me déposent devant un immense Backpacker aux allures plutôt hippies et colorés, le Punakaiki Beach Hostel.
Alors pourquoi je reste ? Parce qu’on est « on », nous sommes au minimum 4 wwoofeurs ici ! En une semaine, j’en ai rencontré 8 différents ! Et tous excellents : il y a le couple d’espagnols ahuris, le couple très british à l’humour noir que j’adore, 3 allemandes (pour les statistiques) et Eva, ma nouvelle copine belge! Dans une ambiance telle que celle-ci, on se serre les coudes, on fait le minimum, j’avoue, et on se marre vraiment !
Tu veux une autre raison de rester ici ? Pour la beauté sauvage et magique des paysages ! Ici, je retrouve un peu des Catlins, c’est un mélange entre le crachin de
Après le taf, on flâne, en forêt, dans les grottes, au bord des rivières, le long des débris naturels de la mer sauvage…. N’oublions pas pour autant qu’il y a ici 8M de pluie par an, alors desfois, on fait des jeux de société !
Un autre phénomène étrange et fascinant ici, les Pancake Rocks, ou plutôt les Crêpes Rocks, quand on voit la finesse des différentes couches de pierres. Les géologues s’en régalent ! Quand à moi, je reste des heures à regarder s’engouffrer les vagues dans ces piles de crêpes, à contempler le soleil passer de votre côté… Mais toujours pas de « rayon vert » !